Selon Alfred Tomatis et ce qu’il explique dans son livre « Nous sommes tous nés polyglottes », l’air de chaque pays, voire de chaque région vibre à des fréquences différentes et résonne à une gamme sonore bien particulière qui lui est unique et propre. Selon la première loi de Tomatis : « la voix ne reproduit que ce que l’oreille entend ou perçoit dans le milieu environnant »; ainsi en fonction de la gamme de sons qui l’entoure, l’oreille et le langage qui en découlent se mettent au diapason des sons du lieu où ils se trouvent, ce qui explique les différents accents d’une région à l’autre et les différentes langues vivantes.
Lorsqu’une éducation audio-vocale est entreprise sous forme d’intégration linguistique afin d’ouvrir et de former l’oreille, et surtout l’oreille droite, à écouter, percevoir et reproduire comme un natif de la langue à étudier, cela permet de plonger le stagiaire dans le bain sonore de cette langue et de peu à peu accomoder sa perception à ces nouvelles fréquences et avec elle tout son système profond de réponses auditives et de contre-réactions neuronales.
Ces nouvelles conditions vont obliger le corps à s’ajuster par rapport à cet autre univers acoustique ; la tension du tympan n’est plus la même; le système nerveux, pour être en accord avec la cochlée (partie interne de l’appareil auditif) est contraint de modifier son fonctionnement.
A son tour, une partie de l’oreille moyenne – notamment le muscle de l’étrier – doit changer sa manière d’opérer. Comme celui-ci est innervé par le nerf facial, les muscles du visage sont soumis à une gymnastique particulière. Le muscle du marteau, qui fait également partie de l’oreille moyenne et qui commande la mâchoire, choisit, lui aussi des positions adaptées à ce nouvel ensemble, apprêtant et conditionnant ainsi les organes de phonation à la prononciation si spécifique de chaque langue.
Plus l’oreille est « plastique » ou musicale, et plus que le sujet se latéralise, plus elle s’imprégnera et s’adaptera facilement à ce nouveau bain sonore et reproduira avec aisance la musique de la langue à intégrer. Et si le stagiaire décide un voyage linguistique dans le pays choisi, son oreille s’adaptera très rapidement aux nouvelles fréquences, il pourra s’immerger, en ayant une musculature de l’oreille moyenne prète à s’adapter.
L’on comprend mieux pourquoi ces intégrations sont si précieuses avant ou pendant tout apprentissage linguistique ou pour se préparer à un voyage à l’étranger, c’est la raison pour laquelle elles sont proposées pour toute les langues sous forme de stages.
Il est à noter que les stages d’intégration d’anglais peuvent être accompagnés de cours de conversation avec un enseignant anglophone afin que l’immersion dans la bande passante anglaise soit continue et l’intégration d’autant plus profitable. Les stages à Morgins sont particulièrement conseillés pour l’anglais car l’air est particulièrement vibrant dans les fréquences aigus, qui est moins le cas en région parisienne.
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