Une famille venue du sud de la France, des musiciens violoncellistes allemands, des suisses et italiens se sont retrouvés cette année pour des stages d’écoute dans ce cadre toujours si exceptionnel et apprecié de Verbier. Malgré le temps plus capricieux cette année qui a plusieurs jours de suite décoré de neige les sommets des montagnes alentours, tous ont pu profiter de promenades, d’air pur et de concerts et masterclasses de haut niveau.
Cela a été aussi l’occasion pour nous de découvrir et lire le livre de l’artiste lyrique américaine Barbara Hendricks : Ma Voie : Mémoires (Edition des Arènes, Paris 2010).
Barbara Hendricks dont la voix a toujours enchanté le Professeur Tomatis, connaît bien le festival de Verbier et s’y rend régulièrement.
Dans son livre voici ce que cette grande artiste évoque à l’occasion de la décision d’enregistrer ses propres archives, dans une conversation avec son producteur, Nicolas Barthomé, sur les enregistrements:
« …nous avons longuement parlé des limites de l’enregistrement numérique. J’ai toujours préféré le son plus authentique de l’analogique. J’ai le privilège de me rappeler de ce qui était celui de mes premiers enregistrements, et j’ai demandé à Nicolas s’il voulait bien partir à la recherche de ce son perdu… Depuis il essaie constamment de se rapprocher du « vrai » son. »
(Il est à noter que Barbara Hendricks continue d’enregistrer des disques vinyls 33 tours).
Ceci soutient et conforte ce que le Professeur Tomatis a toujours dit, dans un but cette fois-ci thérapeuthique, sur l’importance de l’utilisation du son authentique et naturel de l’analogique.
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